Si vous aviez des montagnes et des montagnes d’argent , à quoi dépenseriez-vous la plus grande partie de cet argent ?
Communiqué, si vous dites que vous dépenserez un montant égal ou inférieur à 50 % de cet argent pour des articles plus typiques comme l’alcool, la drogue, le jeu et/ou des femmes ou des hommes libertins, je ne jugerai pas. En revanche, si vous ne prévoyez pas de dépenser au moins la moitié de votre fortune en automobiles, je vous dirai probablement de fermer votre navigateur et de vous éloigner lentement de l’ordinateur, car vous n’avez manifestement rien à faire ici.
Si vous ne devez connaître qu’un seul fait à propos du Sultan Hassanal Bolkiah Mu’izzaddin Waddaulah du Brunei, c’est qu’il est l’un des nôtres… en plus riche. Plus riche à quel point ? Eh bien, pour commencer, assez riche pour avoir une immense collection de voitures. Les chiffres varient et il y a des divergences entre le nombre de voitures que possède le sultan lui-même et le nombre de celles que possèdent ses proches et l’État, mais la taille de son parc automobile a été estimée entre trois et six mille véhicules. Le Livre Guinness des records a compté 500 Rolls-Royce à lui seul. Maintenant que vous avez repris connaissance et que vous vous êtes relevé, continuons. Si Son Altesse possède tous les suspects habituels comme la Bugatti Veyron (une normale et une Pur Sang Edition), la McLaren F1 (cinq d’entre elles) et la Dauer 962 (six d’entre elles !), sa collection est peut-être plus connue pour les commandes personnalisées ultra-rare des marques les plus exclusives du monde. Exemples :
Ferrari 456 roadsters, berlines et wagons( !),
Range Rover
Bentley
SUV appelés Dominator 4×4
et une armada d’Aston Martins uniques.
Mais aucune d’entre elles ne me fait dresser les oreilles et remuer la queue comme la bête noircie vue ici. Oui, je suis bien conscient que Mercedes-Benz n’a jamais officiellement proposé de break Classe S (bien que la société en soit à sa cinquième génération de voiture carrée de taille intermédiaire), mais cela n’a pas empêché le Sultan de commander 10 breaks basés sur la plateforme W140, la voiture qui a marqué la fin de la longue histoire de Stuttgart de sur-ingénierie compulsive et de ne pas additionner les recettes avant d’avoir construit le dernier prototype de pré-production. Le Sultan les a fait équiper de rails de toit et de jantes AMG monoblocs peintes pour s’harmoniser avec la carrosserie de la voiture sur laquelle elles sont installées. Le modèle noir que l’on voit ici a également été équipé de la tôle avant du coupé à toit rigide à la place de la tôle avant plus formelle de la berline. Oh, et ils sont propulsés par des V12 AMG de 7,3 litres à 48 soupapes et 565 ch, la même spécification que celle qui a été installée dans une voiture dont certains d’entre vous ont peut-être entendu parler : la Pagani Zonda C12S. Comme je l’ai dit, ce type est l’un des nôtres…
J’aimerais définitivement avoir une banquette de troisième rangée orientée vers l’arrière qui disparaîtrait, semblable à celles que l’on trouve sur les wagons de la Classe E depuis le tout début. Parce que j’aimerais que mon énorme, stupéfiant et rare wagon à la consommation moyenne à un chiffre soit aussi pratique que possible, vous savez ? Plus sérieusement, la S73 T AMG mérite le statut de voiture de rêve parce qu’elle est la preuve tangible que :
a) les constructeurs vous construisent n’importe quoi si vous écrivez suffisamment d’œufs d’oie sur le chèque,
b) il fut un temps où les comptables des compagnies automobiles étaient les garces des ingénieurs des compagnies automobiles et non l’inverse,
c) tous les membres du club des hyper-riches n’ont pas des goûts automobiles qui agissent comme un index dans la gorge des prolos que nous sommes, et
d) les wagons équipés de supercars commandés spécialement génèrent leurs propres trous noirs d’horreur, desquels l’affection d’aucun péquenaud ne peut s’échapper.
