Pilote automobile britannique, Lewis Hamilton est à ce jour septuple champion du monde de Formule 1. Vainqueur des 3 derniers Grand-Prix, en ayant écarté d’une façon autoritaire tous ses rivaux, l’anglais est sûrement sans conteste le meilleur pilote de sa génération et du championnat du monde. Sa carrière, les trophées et les chiffres prouvent à quel point ce dernier est si fort : retour sur les aspects qui ont fait de lui le champion tel qu’on le connaît.
Un talent incontesté du pilotage
C’était en 2017, durant les essais d’Italie, et sous un temps particulièrement pluvieux. Hamilton réussit à battre le record de poles de Michael Schumacher, dernier détenteur depuis plusieurs années, mais dans de meilleures conditions. Il n’y a alors plus aucun doute, Lewis Hamilton n’a jamais manqué de vitesse pure, et ce, malgré la pression des exercices, de la monoplace ou encore de la Scuderia en vue des qualifications, ou tout simplement une météo qui semble jouer en sa défaveur (et pour les amateurs de vitesse : voiture la plus rapide du monde ).
- De plus, il ne s’agit pas seulement de savoir rouler vite, mais surtout de montrer son meilleur niveau lors de moments importants. En outre, son niveau est tel qu’il arrive à trouver de nouvelles manières de progresser pour rester sous les feux de projecteurs. Malgré l’arrivée d’une nouvelle génération très prometteuse de pilotes, Lewis Hamilton regorge de ressources et prouve qu’il arrive toujours plus à élargir ses horizons, se concentrer sur les moindres détails, ce qui l’aide à rester constant à ce haut niveau.
Une confiance en soi inébranlable
Pour mieux montrer à quel point Lewis Hamilton demeure un pilote et un coéquipier au sang-froid et est doté d’une confiance inégalée, on peut le comparer à son concurrent direct : Sebastian Vettel.
Vettel
Décrit comme un pilote avec une résilience extraordinaire, l’histoire a néanmoins montré que la plus petite des erreurs pouvait en engendrer de grosses conséquences. En outre, après avoir remporté 4 fois le championnat, il n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Complètement noyé après une fin de saison en 2018 remplies « d’erreurs », les effets se ressentent toujours jusqu’à maintenant.
- Contrairement à Hamilton qui, ces 3 dernières saisons, à su puiser au fond de lui pour parvenir à faire le travail quand les choses ne vont pas dans son sens. Selon lui, ce qui se passe dans ce genre de scénarios, c’est que « vous sur-pilotez ». En effet, tous les pilotes doivent combattre le besoin de surcompenser les limites de leur voiture. En revanche, le pilote britannique a réussi à faire évoluer son pilotage au rythme où la voiture s’améliore au fil de la saison.
Une supériorité démontrée lors des confrontations directes
Hamilton brille tout aussi bien dans les situations de luttes où la course est effrénée entre toutes les F1. Par ailleurs, bien que le britannique arrive souvent en pole position ou sur le podium, plusieurs situations lui ont valu son titre de meilleur de la dernière décennie.
Une analyse gagnante
En outre, malgré le fait qu’il peut se produire n’importe quoi sur la piste durant la course, Hamilton dispose d’une capacité à évaluer, et ce, d’une façon rapide et précise, le niveau de risque et de récompense des situations qu’il se créé et ce qu’elles peuvent apporter. Résultat : meilleur temps, séries de victoires, top chrono sont un quotidien du pilote, et ce, même pendant les essais libres.
- Ce qui lui a permis d’être considéré comme un des meilleurs « dépasseur » au monde, du moins un des plus spectaculaire en F1, aux côtés de Verstappen.
Un mental à toute épreuve
Comme dans la plupart des sports de haut niveau, la victoire comme la défaite se jouent aussi bien dans les recoins de l’esprit de l’athlète que sur le terrain. En outre, il s’agit souvent du paramètre qui détermine le vainqueur entre les plus grands, ces derniers ayant déjà maîtrisé les aspects techniques.
- À la différence de Vettel qui, certes, ne manque pas de force mentale, reste un être émotif, où les émotions prennent par moment le dessus sur lui. Hamilton, lui, n’est pas un robot non plus, mais apprend de son expérience contre les certains Nico Rosberg, Valtteri Bottas, Romain Grosjean ou Fernando Alonso. De ce fait, le britannique arrive à tempérer dans les moments chauds, mais il sait également que les choses peuvent vite tourner en sa faveur, et que c’est à ce moment qu’il doit saisir l’opportunité.
Une équipe soudée
De Mercedes à Ferrari
À ce niveau, Michael Schumacher est considéré comme la référence en termes de leadership. En outre, sa capacité à inspirer les gens autour de lui pour accomplir de grandes choses et atteindre les sommets ont fait de lui le grand champion qu’il est.
Toutefois, au fur et à mesure que l’histoire de la Formule 1 avance, force est de constater que c’est bien Hamilton qui semble en être le digne héritier en tant qu’équipier. La façon dont il décrit son écurie comme « ses soldats » et la « manière dont ils se battent ensemble chaque année pour le titre mondial » démontre une cohésion certaine qui peut se voir à travers les performances du pilote et les Grands-Prix.
Toujours selon ses dires, son travail est « d’extraire le maximum de chacune des personnes présentes dans son équipe, et la façon dont il en tire parti est déterminante toute l’année pour le titre de champion ».
